Comment détecter, gérer et combattre l'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif
L'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif est devenu un problème croissant dans le secteur, touchant à la fois les employés et les bénévoles. D'après le État des organisations à but non lucratif du CEP en 2024, 95 % des 239 dirigeants d'organisations à but non lucratif se sont dits préoccupés par l'épuisement professionnel. Travailler dans une organisation à but non lucratif peut être extrêmement gratifiant, mais cela peut aussi être épuisant sur le plan émotionnel. Les employés des organisations à but non lucratif ressentent souvent le besoin urgent d'améliorer la communauté qu'ils servent, ce qui peut entraîner un surmenage et un mépris pour leur propre santé mentale.
La chose la plus importante que vous puissiez faire pour votre organisation à but non lucratif est de vous assurer de vous donner la priorité et de gérer votre stress afin de pouvoir poursuivre votre mission.
Malheureusement, les taux d'épuisement professionnel sont élevés dans le secteur à but non lucratif. D'après un enquête menée par The Chronicle of Philanthropy en 2024 :
- Plus de 50 % des dirigeants d'organisations à but non lucratif ont du mal à trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
- Près de 60 % des dirigeants d'organisations à but non lucratif qui ont répondu étaient confrontés à l'épuisement ou à l'usure du personnel en raison d'offres mieux rémunérées.
- Près de 50 % des organisations à but non lucratif éprouvent des difficultés à pourvoir les postes vacants.
Ces statistiques sur l'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif soulignent à elles seules à quel point le problème est devenu généralisé et urgent.
Comment répondre à ces préoccupations ?
Les organisations à but non lucratif doivent accorder plus d'attention à la gestion du stress et de l'épuisement professionnel au sein de l'organisation. Voyons comment.
Dans ce blog, nous aborderons :
- À quoi ressemble l'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif et comment le détecter rapidement
- Principales causes de burn-out dans les organisations à but non lucratif
- Comment prévenir et gérer l'épuisement professionnel avant qu'il ne s'aggrave
- L'impact du syndrome du donneur humain (HGS) sur les organisations à but non lucratif
- Exemples concrets d'organisations qui font bouger les choses
Qu'est-ce que l'épuisement professionnel dans les organisations à but non lucratif ?
L'épuisement professionnel est un état d'épuisement émotionnel, mental et physique causé par un stress prolongé, des responsabilités écrasantes et un manque de soutien. Dans le monde des organisations à but non lucratif, cela se manifeste souvent lorsque la passion rencontre la pression, lorsque les individus sont profondément attachés à leur cause mais sont constamment trop sollicités.
L'épuisement professionnel dans les organisations à but non lucratif est particulièrement fréquent en raison de ressources limitées, d'un travail émotionnellement intense et de l'attente de « faire plus avec moins ». Qu'il s'agisse de répondre à des crises, de gérer des collectes de fonds ou de venir en aide à des communautés vulnérables, l'urgence permanente peut avoir de graves conséquences, même pour les professionnels les plus dévoués.
Quelles sont les principales causes de l'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif ?
L'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif est généralement causé par un mélange de tension émotionnelle, de manque de ressources et de limites floues. Cela ne se fait pas du jour au lendemain. La pression de servir les autres tout en travaillant avec moins de ressources peut lentement épuiser les gens.
Comprendre la cause de l'épuisement professionnel est la première étape pour y remédier.
Voici les causes les plus fréquentes d'épuisement professionnel dans les organisations à but non lucratif :
1. Surcharge de travail et attentes irréalistes
Dans de nombreuses organisations à but non lucratif, les employés sont tenus de jongler avec plusieurs rôles, de planifier des événements, de gérer des bénévoles, de rédiger des propositions de subventions ou de gérer des programmes en même temps. Cette volonté constante de « faire plus avec moins » n'est pas seulement épuisante ; elle n'est pas durable. Lorsque les délais s'accumulent et que les ressources sont rares, le travail commence à ressembler à une montée sans fin en vue. Au fil du temps, ce rythme effréné entraîne du stress, de la frustration et, éventuellement, un épuisement professionnel.
Exemple : Un coordinateur de programme peut se retrouver à superviser plusieurs projets sans personnel supplémentaire, sacrifiant les fins de semaine ou les soirées pour que tout fonctionne.
Comment y remédier :
- Impliquez les employés dans l'établissement d'objectifs réalistes en fonction des capacités disponibles.
- Procédez à des évaluations régulières de la charge de travail pour rééquilibrer les tâches si nécessaire.
- Formez les responsables à reconnaître rapidement les déséquilibres de charge de travail et à redistribuer les tâches de manière équitable.
2. Financement et personnel limités
Les budgets serrés sont courants dans les activités à but non lucratif, mais lorsque le financement limité se traduit par trop peu de personnel faisant trop de travail, la pression devient insupportable. Les employés assument souvent des rôles supplémentaires sans augmentation correspondante du soutien ou de la rémunération. Ce manque de ressources persistant alimente le surmenage, le ressentiment et, à terme, l'épuisement professionnel. Même les employés passionnés s'épuiseront s'ils ont constamment l'impression de faire le travail de deux ou trois personnes.
Exemple : Une organisation à but non lucratif axée sur le développement communautaire peut fonctionner avec un professionnel de la communication responsable des bulletins d'information, des réseaux sociaux, des communications avec les donateurs et de la sensibilisation aux événements, le tout avec un budget restreint.
Comment y remédier :
Les organisations à but non lucratif peuvent notamment alléger la pression financière en créant un flux constant de soutien grâce à des dons récurrents. Dons mensuels contribue à créer des revenus prévisibles et réduit le stress lié à la recherche constante de cadeaux ponctuels, permettant ainsi aux équipes de planifier, de recruter et de mettre en œuvre des programmes de manière plus durable.
Les autres méthodes incluent :
- Plaidez pour un financement sous forme de subventions qui prend en charge les frais généraux et la dotation en personnel, et pas seulement les programmes.
- Explorez les partenariats ou les bénévoles pour aider à réduire les écarts de charge de travail.
- Priorisez les tâches qui correspondent aux objectifs fondamentaux de la mission et abandonnez les activités moins prioritaires si nécessaire.
3. Épuisement émotionnel et fatigue liée à la compassion
Les professionnels du secteur à but non lucratif travaillent souvent en étroite collaboration avec des populations vulnérables ou des causes liées à la souffrance, à l'injustice ou à la crise. Au fil du temps, l'absorption du poids émotionnel des difficultés des autres peut entraîner fatigue liée à la compassion—un état où l'empathie commence à s'épuiser. Même les acteurs du changement les plus passionnés peuvent ressentir un engourdissement émotionnel, de la frustration ou de la culpabilité s'ils ne se sentent pas « assez ». Sans structures de soutien émotionnel intentionnelles, cet épuisement émotionnel devient une voie rapide vers l'épuisement professionnel.
Exemple : Un travailleur social qui soutient des familles déplacées peut ressentir une profonde fatigue émotionnelle après des mois de réponse à la crise sans accès à des conseils ou à des séances de débriefing.
Comment y remédier :
- Offrez l'accès à des conseils professionnels ou à des programmes d'aide aux employés (PAE).
- Créez des espaces pour le débriefing entre pairs et le traitement des émotions.
- Formez les responsables à reconnaître la surcharge émotionnelle et à les enregistrer de manière proactive.
4. Manque de soutien de la part de la direction et des pairs
L'épuisement professionnel se développe dans l'isolement. Lorsque les employés ne se sentent pas soutenus par la direction ou connectés à leurs pairs, leur sentiment d'appartenance et leur motivation s'érodent. Une mauvaise communication, des commentaires incohérents ou un manque d'appréciation alourdissent les défis quotidiens. Dans les environnements axés sur la mission, les employés hésitent souvent à s'exprimer de peur de décevoir leurs collègues ou leur cause.
Exemple : Un employé d'une organisation à but non lucratif qui jongle avec les dates limites des subventions peut se sentir invisible aux yeux de la direction tout en se sentant coupable d'avoir demandé de l'aide.Comment y remédier :
- Reconnaissez régulièrement les contributions de l'équipe : les petites victoires comptent.
- Effectuez des contrôles individuels de routine qui vont au-delà des tâches pour vous concentrer sur le bien-être.
- Créez des programmes de mentorat ou des systèmes de jumelage pour favoriser le soutien par les pairs.
5. Mauvais équilibre entre vie professionnelle et vie privée
De nombreux travailleurs du secteur à but non lucratif s'investissent personnellement dans la mission de leur organisation, ce qui rend difficile la « déconnexion » en fin de compte. Les échéances urgentes, les événements en soirée ou les collectes de fonds de fin de semaine peuvent brouiller les frontières entre le travail et la maison. Au fil du temps, ce déséquilibre nuit à la santé mentale et physique, créant un cycle de surmenage chronique.
Exemple : Les professionnels de la collecte de fonds peuvent se retrouver à répondre aux courriels des donateurs tard dans la nuit, sans passer par des étapes personnelles ou des liens sociaux au cours du processus.
Comment y remédier :
- Normalisez et encouragez l'utilisation de la prise de force et du temps de débranchement.
- Définissez des attentes claires en matière de temps de réponse après les heures de travail.
- Modélisez l'établissement de limites par le leadership afin de créer une culture où le temps personnel est protégé.
6. Changements organisationnels et incertitude
Les changements au niveau de la direction, des sources de financement ou des priorités organisationnelles peuvent créer un sentiment d'instabilité. Les employés peuvent se sentir incertains quant à leur rôle, s'inquiéter pour la sécurité de l'emploi ou ne pas être certains de l'orientation de l'organisation. Cette incertitude engendre de l'anxiété, du désengagement et, éventuellement, un épuisement professionnel, surtout si la communication est mauvaise pendant ces transitions.
Exemple : Après une transition de direction, le personnel peut être confronté à des attentes changeantes, à des priorités floues ou à une perte de confiance dans la stabilité organisationnelle.
Comment y remédier :
- Communiquez les changements tôt, clairement et souvent.
- Offrez des forums permettant aux employés d'exprimer leurs préoccupations et de poser des questions.
- Offrez des opportunités de développement professionnel pour aider le personnel à faire face au changement en toute confiance.
Lorsqu'il n'est pas traité, l'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif peut entraîner une augmentation de l'attrition, une baisse du moral, une réduction de l'impact du programme et même une fatigue due à la compassion. La bonne nouvelle ? Il est possible de reconnaître les signes à un stade précoce et de prendre des mesures proactives pour se rétablir.
Comment les organisations à but non lucratif peuvent-elles détecter les signes d'épuisement professionnel des employés ?
L'épuisement professionnel dans les organisations à but non lucratif s'installe discrètement jusqu'à ce qu'il commence à affecter le moral et les performances de l'équipe. Les dirigeants doivent regarder au-delà des délais non respectés ou des faibles résultats. Les signes avant-coureurs émotionnels et physiques apparaissent souvent en premier.
Voici les signes les plus courants d'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif à surveiller au sein de votre équipe :
- Épuisement émotionnel : Se sentir constamment épuisé, dépassé ou épuisé émotionnellement par le travail, en particulier lorsque vous faites face à des problèmes sociaux importants jour après jour.
- DésenGAGEMENT : Un sentiment de détachement par rapport à votre travail, à vos collègues ou à la mission. Les employés peuvent sembler déconnectés ou adopter une attitude de « simple réaction ».
- Productivité réduite : Baisse de la production, erreurs fréquentes ou manque de motivation pour accomplir les tâches. Il s'agit de l'un des premiers indicateurs d'épuisement professionnel dans les organisations à but non lucratif.
- Symptômes physiques : Des problèmes de santé liés au stress tels que des maux de tête, des tensions musculaires, de l'insomnie ou des maladies fréquentes peuvent apparaître lorsque l'épuisement professionnel n'est pas traité.
- Négativité ou frustration : Cynisme, irritabilité ou pessimisme à l'égard du travail ou des collègues. Lorsque la passion se transforme en frustration, c'est souvent le signal d'alarme de l'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif.
Plus vous repérez ces signes tôt, plus il est facile de répondre avec de l'assistance plutôt que de les réparer. Des contrôles réguliers, des enquêtes anonymes sur le pouls et des conversations individuelles peuvent contribuer grandement à détecter l'épuisement professionnel avant qu'il ne s'aggrave.
Quels sont les meilleurs moyens de prévenir l'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif ?
Prévenir l'épuisement professionnel ne consiste pas seulement à alléger la charge de travail, il s'agit de créer une culture dans laquelle les gens se sentent soutenus, valorisés et stimulés par leur travail. Lorsque les dirigeants font du bien-être une priorité, les équipes sont plus susceptibles de rester motivées et non épuisées.
Voici une statistique qui pourrait vous surprendre : Presque 60 % des employés des organisations à but non lucratif affirment que l'épuisement professionnel est l'une des principales raisons pour lesquelles ils envisagent de quitter leur emploi.
Mais il n'est pas nécessaire qu'il en soit ainsi. Passons en revue quelques stratégies pratiques et des statistiques révélatrices sur l'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif pour aider vos équipes à prospérer.
1. Instaurer une culture de travail favorable
L'épuisement professionnel ne commence pas par le travail, mais par la façon dont les gens se sentent lorsqu'ils le font. Une culture d'organisation à but non lucratif saine donne aux employés la sécurité psychologique nécessaire pour demander de l'aide, parler ouvertement de leurs difficultés et savoir qu'ils sont valorisés au-delà de leurs résultats. Lorsque les équipes se sentent vues, entendues et soutenues, elles ont beaucoup plus de chances de rester engagées, collaboratives et en bonne santé. Un lieu de travail où les gens se sentent en sécurité pour s'exprimer, où ils sont appréciés pour leur travail et où ils peuvent partager ouvertement contribue à prévenir l'épuisement professionnel et à maintenir la cohésion des équipes. D'après un Rapport sur les organisations à but non lucratif 2023, les organisations à but non lucratif dotées d'une culture interne bien ancrée étaient 50 % plus susceptibles de conserver leur personnel pendant trois ans.
Exemple : Le Croix-Rouge américaine a mis en œuvre des programmes de reconnaissance par les pairs permettant aux collègues d'apprécier publiquement le travail de chacun. L'initiative a permis d'améliorer les scores de satisfaction des employés et de renforcer la collaboration entre les équipes.
Comment mettre en œuvre :
- Célébrez les petites victoires lors de réunions hebdomadaires.
- Encouragez les commentaires sans crainte de représailles, en les rendant anonymes si nécessaire.
- Formez les managers au leadership empathique en investissant dans le coaching et en les sensibilisant.
2. Définissez des attentes réalistes
Évitez de surcharger les employés en leur imposant trop de délais ou de responsabilités. Fixez plutôt des objectifs clairs et réalisables en fonction des capacités et des ressources disponibles.
Les charges de travail peu claires ou irréalistes sont l'une des principales causes de l'épuisement professionnel. UNE 2022 Étude Gallup a constaté que les employés qui sont tout à fait d'accord qu'ils peuvent répondre aux attentes en matière de performance sont 70 % moins susceptibles de signaler un épuisement professionnel.
Comment mettre en œuvre :
- Impliquer le personnel dans la définition des objectifs
- Réévaluer régulièrement la portée des projets
- Utilisez le mappage des ressources pour aligner la capacité sur les résultats
3. Offrez des options de travail flexibles
Donnez de l'autonomie au personnel en permettant le travail à distance, des horaires flexibles ou des semaines de travail comprimées. Un horaire plus flexible favorise l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et réduit le stress. Le travail à distance et la flexibilité des horaires peuvent améliorer considérablement le bien-être des employés.
Exemple : Un rapport détaillé du Programme pilote de 4 jours par semaine a révélé que la satisfaction des employés s'était considérablement améliorée grâce à une réduction de 57 % de l'attrition dans le cadre du programme pilote organisé au Royaume-Uni. Il s'agit d'un indicateur direct de la manière dont les options de travail flexibles peuvent contribuer à réduire l'épuisement professionnel.
Comment mettre en œuvre :
- Autoriser le travail à distance dans la mesure du possible
- Proposez des heures échelonnées ou des semaines comprimées
- Faites confiance à vos employés pour gérer leurs horaires
4. Fournir un soutien en matière de santé mentale et de bien-être
L'épuisement professionnel est souvent le résultat d'un stress non maîtrisé. Offrez des journées de santé mentale, des ressources pour la gestion du stress et l'accès à une aide professionnelle par le biais de programmes d'aide aux employés (PAE). Il est essentiel de donner la priorité au bien-être mental pour réduire l'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif.
Les organisations dotées de PAE et de programmes de bien-être signalent une diminution du nombre de jours de maladie et une hausse du moral, selon le Conseil national des organisations à but non lucratif.
Comment mettre en œuvre :
- Collaborez avec des prestataires de soins de santé mentale
- Offrez des applications de méditation ou des remboursements de thérapies
- Incluez des journées de santé mentale dans votre politique PTO
5. Encouragez les soins personnels
Normalisez les pauses, l'utilisation de la prise de force et le débranchement après les heures de travail. Les leaders peuvent donner l'exemple de l'autogestion en faisant de même. Trop souvent, les employés des organisations à but non lucratif se sentent coupables de s'absenter, même brièvement. Mais le repos est essentiel.
Exemple : Inspirez-vous de Nike, qui a accordé en août 2021 à ses employés de l'entreprise une semaine de congé entièrement payée pour donner la priorité à la santé mentale. L'entreprise a ouvertement encouragé le personnel à « détendez-vous, détendez-vous et passez du temps avec vos proches. » En normalisant publiquement le repos et le rétablissement, Nike a envoyé un message fort : prendre soin de soi n'est pas égoïste, c'est essentiel. Les organisations à but non lucratif peuvent adopter une approche similaire en proposant des journées consacrées à la santé mentale, des pauses prolongées après des cycles de projets intenses, ou même des semaines « débranchées » périodiques pour se ressourcer sans culpabilité.
Comment mettre en œuvre :
- Montrer l'exemple : les responsables doivent fermer leur session à temps
- Insistez sur le fait que le PTO est destiné à être utilisé
- Partagez en interne des histoires sur un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée
6. Investissez dans le développement professionnel
Les opportunités de formation, de mentorat et de croissance montrent aux employés qu'ils sont valorisés et contribuent à lutter contre le désengagement, une cause importante de l'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif.
Comment mettre en œuvre :
- Fournir des allocations pour les cours en ligne
- Fixer des objectifs de développement individuels lors des évaluations
- Organisez des échanges de compétences internes ou des déjeuners d'apprentissage
7. Priorisez le team building
Facilitez des activités régulières de renforcement de l'esprit d'équipe afin de renforcer les liens et de réduire le sentiment d'isolement. Une équipe connectée est plus résistante au stress.
Goodera peut vous aider à organiser des sorties et des activités de team building ciblées qui renforcent les liens entre les employés et favorisent un sentiment de croissance et de développement collectifs. Les employés considèrent régulièrement ces retraites comme l'un des principaux moteurs du moral et de la cohésion de l'équipe.
Les employés bénévoles se rendent sur Linkedin pour partager leurs expériences enrichissantes dans le cadre des activités de volontariat d'équipe proposées par Goodera
Comment mettre en œuvre :
- Organisez des rencontres informelles, même virtuelles
- Célébrez des anniversaires ou des événements importants ensemble
- Utilisez des outils collaboratifs tels que Slack ou Teams pour rester connecté
8. Traitez les signes d'épuisement professionnel de manière proactive
N'attendez pas que le burn-out devienne une crise. Encouragez les contrôles réguliers, ajustez la charge de travail si nécessaire et accordez des congés pour aider les employés à se remettre à zéro.
Comment mettre en œuvre :
- Mener des enquêtes de pouls régulières
- Former les responsables à détecter les premiers signes de burn-out
- Facilitez la tâche du personnel pour demander de l'aide ou réduisez la charge de travail
Bien que les politiques organisationnelles et les cultures de soutien contribuent dans une large mesure à prévenir l'épuisement professionnel, il existe un autre élément souvent plus difficile à repérer : l'état d'esprit personnel de nombreux professionnels du secteur à but non lucratif. Même avec les meilleurs systèmes en place, de nombreuses personnes occupant des postes axés sur la mission sont toujours confrontées à une pression interne les incitant à donner toujours plus d'elles-mêmes. Ce fardeau émotionnel est connu sous le nom de syndrome du donneur humain, et il est essentiel de le comprendre pour créer un bien-être véritablement durable dans le cadre du travail à but non lucratif.
Qu'est-ce que le syndrome du donneur humain et comment affecte-t-il l'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif ?
De nombreux professionnels du secteur à but non lucratif souffrent sans le savoir du syndrome du donneur humain (HGS), c'est-à-dire la conviction que la valeur d'une personne est liée à l'abnégation constante. Cet état d'esprit contribue de manière significative à l'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif, en particulier chez celles qui sont profondément motivées par leur mission.
Si vous vous êtes déjà surpris à penser :
- « Je ne devrais pas faire de pause alors que la communauté en a tant besoin. »
- « C'est égoïste de dire non à un autre événement de collecte de fonds ou à une demande de bénévolat. »
- « La situation est pire pour les autres. Je devrais être capable de gérer ça. »
— vous souffrez peut-être du syndrome du donneur humain.

Comme décrit dans L'épuisement professionnel : le secret pour résoudre le cycle du stress d'Amelia et Emily Nagoski, les donneurs humains devraient être :
«... calmes, généreux et attentifs aux besoins des autres en tout temps, souvent au détriment de leur bien-être fondamental. »
Comment se manifeste le syndrome du donneur humain dans le monde à but non lucratif ?
1. Quand la passion dépasse les frontières
Les professionnels du secteur à but non lucratif sont profondément motivés par leur mission, mais cet engagement peut brouiller les frontières entre le travail et la vie personnelle. L'urgence constante de servir les autres met souvent le bien-être personnel au second plan, ce qui, au fil du temps, devient l'un des principaux moteurs de l'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif.
Comment l'éviter :
- Définissez des heures de travail claires et encouragez les équipes à se déconnecter à la fin de la journée.
- Définition des limites du modèle au sommet : les dirigeants qui prennent des pauses autorisent les autres à faire de même.
- Utiliser des outils tels que des calendriers partagés ou des accords d'équipe pour rendre les congés et les disponibilités visibles et respectés.
2. Sous-payés et débordés
Le secteur à but non lucratif manque souvent de ressources, et les bas salaires peuvent ajouter un stress financier chronique à des rôles déjà exigeants. Même les acteurs du changement les plus passionnés ne sont pas à l'abri des conséquences psychologiques que cela entraîne au fil du temps.
Comment l'éviter :
- Offrez des allocations ou des avantages de bien-être dans la mesure du possible (comme le remboursement des frais de santé mentale ou les titres de transport).
- Reconnaissez la valeur au-delà du salaire : Célébrez les réussites, offrez des opportunités de croissance et prenez le temps de faire des rituels de gratitude.
- Soyez transparent en ce qui concerne les structures de rémunération et plaident en faveur d'un financement équitable incluant des salaires compétitifs.
3. Pourquoi « sauver le monde » peut mener à l'effondrement
Lorsque la mission semble illimitée, il est facile de tomber dans la culture de l'agitation, qui consiste à travailler constamment sans aucune ligne d'arrivée claire. Sans objectifs définis ni temps d'arrêt structuré, le personnel risque de sombrer dans un cycle de surmenage chronique.
Comment l'éviter :
- Divisez les grandes missions en étapes réalisables — et fêtez leur rencontre.
- Calendrier pauses trimestrielles pour réfléchir, réinitialiser les objectifs et éviter de fonctionner en pilote automatique.
- Évitez de glorifier le surmenage: impact sur les récompenses, pas les heures enregistrées.
4. La culpabilité qui vient avec le repos
Le fait de servir les populations vulnérables amène souvent les travailleurs du secteur à but non lucratif à croire que leurs besoins passent en dernier. Mais sans repos, la fatigue liée à la compassion s'installe, menant à l'épuisement émotionnel, au ressentiment et, finalement, à l'épuisement professionnel.
Comment l'éviter :
- Normaliser la prise en charge de soi dans la culture d'équipe: Parlez du repos comme d'une force et non d'un luxe.
- Fournir un accès à journées de la santé mentale ou « débranchez les heures » pendant lesquelles aucune réunion ou tâche n'est prévue.
- Former les dirigeants à reconnaître les signes d'épuisement professionnel et encouragez de manière proactive les congés lorsque cela est nécessaire.
Ce n'est qu'en nous assurant d'avoir autant d'énergie à entrer qu'à sortir que nous pouvons rester attachés aux personnes, au travail et aux idées que nous aimons.
- Épuisement, Amélie et Émilie Nagoski
Adressage Syndrome du donneur humain l'approche frontale est essentielle pour un impact durable et le bien-être à long terme du personnel dans le secteur à but non lucratif.
L'assistance commence par vous : des ressources pour vous aider à recharger vos batteries
Prendre soin de sa santé mentale n'est pas un luxe, c'est une nécessité, surtout dans le monde à but non lucratif. Que vous vous sentiez dépassé ou que vous souhaitiez simplement garder une longueur d'avance sur l'épuisement professionnel, ces outils peuvent vous aider à :
Ressources recommandées :
- Lisez: L'épuisement professionnel : le secret pour débloquer le cycle du stress par Emily et Amelia Nagoski
- Écoutez: TLe projet de survie féministe podcast
- Déplacer: Essayez le Rien à courir programme de Mark Kennedy pour adopter une routine saine
Nous voulons célébrer tout le travail extraordinaire accompli par les professionnels du secteur à but non lucratif. Voici donc quelques ressources gratuites pour vous aider en matière de bénévolat, de réseautage et de marketing.
- Rejoignez la communauté à but non lucratif de Goodera et réseautez avec 50 000 organisations comme la vôtre.
- Accédez à des ressources gratuites: Lisez nos blogs pour obtenir des informations utiles sur les organisations à but non lucratif.
Questions fréquemment posées
1. Qu'est-ce que le burnout à but non lucratif ?
L'épuisement professionnel des organisations à but non lucratif survient lorsque des employés et des bénévoles dévoués se sentent épuisés émotionnellement, mentalement et physiquement après avoir tout donné pour une cause. C'est courant dans le travail à but non lucratif, car les gens travaillent souvent avec des ressources limitées, une lourde charge de travail et une profonde responsabilité émotionnelle. Lorsque la passion rencontre une pression constante, l'épuisement professionnel peut rapidement s'ensuivre.
2. Quelles sont les causes de l'épuisement professionnel dans les organisations à but non lucratif ?
L'épuisement professionnel dans les organisations à but non lucratif s'aggrave généralement au fil du temps, et il est rarement causé par une seule chose. Les principaux contributeurs sont les suivants :
- Surcharge de travail et attentes irréalistes
- Financement limité et personnel insuffisant
- Épuisement émotionnel et fatigue liée à la compassion
- Manque de soutien de la part des managers ou des pairs
- Mauvais équilibre entre vie professionnelle et vie privée
C'est beaucoup à porter, mais comprendre ces causes est la première étape vers la création d'un milieu de travail plus sain et plus solidaire.
3. Comment reconnaître l'épuisement professionnel dans un environnement à but non lucratif ?
L'épuisement professionnel ne se manifeste pas toujours de la même façon pour tout le monde, mais voici quelques signes courants à surveiller :
- Fatigue constante ou manque d'énergie
- Se sentir détaché, irritable ou démotivé
- Retrait des collègues ou des responsabilités
- Difficultés à dormir ou à se concentrer
- Sensation d'être « trop étiré »
Si vous constatez ces signes chez vous ou chez votre équipe, il est temps de faire une pause et de vérifier votre bien-être.
4. L'épuisement professionnel est-il courant dans les organisations à but non lucratif ?
L'épuisement professionnel est un défi majeur dans le secteur à but non lucratif. En fait, un 2024 Chronique de la philanthropie une enquête a révélé que :
- Plus de 50 % des dirigeants d'organisations à but non lucratif éprouvent des difficultés à concilier vie professionnelle et vie privée
- Près de 60 % craignent l'épuisement professionnel ou la perte de personnel au profit d'emplois mieux rémunérés
- Près de 50 % des organisations à but non lucratif ont de la difficulté à pourvoir les postes vacants
Ces chiffres nous montrent à quel point il est urgent de prendre l'épuisement professionnel au sérieux et de commencer à adopter des habitudes de travail plus saines.
5. Comment les organisations à but non lucratif peuvent-elles prévenir l'épuisement professionnel ?
Le burn-out n'est pas forcément inévitable. Voici comment les organisations à but non lucratif peuvent créer une culture qui protège leurs équipes :
- Fixez-vous des objectifs et des charges de travail réalistes, évitez d'en accumuler plus avec moins de personnes
- Encouragez les pauses, les vacances et les congés, sans vous sentir coupable
- Créez un environnement favorable où les gens se sentent en sécurité pour s'exprimer
- Offrir des ressources en santé mentale et des programmes de bien-être
- Aidez les employés à établir des limites claires entre le travail et la vie personnelle
De petits changements réguliers peuvent faire toute la différence, non seulement pour la santé de votre équipe, mais aussi pour le succès à long terme de votre mission.





